Les futurs automobilistes qui seront amenés à passer l’épreuve du code de la route, devront bientôt se soumettre à la réforme de l’examen. En effet, les questions ne porteront plus uniquement sur les règles du code de la route mais aussi sur les gestes de premier secours et la prise en compte des autres automobilistes. Cette modification de l’ETG (Examen Théorique Général), qui est resté inchangé depuis 1998, est prévue pour avril 2016 et aura pour but de sensibiliser les nouveaux conducteurs à la sécurité routière. Le CNPA y est favorable sous certaines conditions.
Tout d’abord, le CNPA et les auto-écoles représentées par son biais, veulent avoir un droit de regard sur ces questions. N’ayant pas été consultés pour les établir, ils voudraient vérifier que celles-ci n’augmentent pas la difficulté de l’épreuve pour les candidats.
De plus le CNPA demande un délai supplémentaire avant que cette réforme ne soit appliquée. La formation d’un élève à l’examen du code de la route dure en moyenne 4 mois, tout en sachant que les nouveaux manuels d’apprentissage ne seront disponibles qu’à partir de mars, cela laisserait peu de temps aux candidats pour s’adapter à la nouvelle épreuve qui leur sera soumise. L’échec au code de la route pourrait alors être assez important.
Enfin la dernière requête du CNPA concerne l’externalisation de l’examen. Les moniteurs d’auto-écoles et inspecteurs ne veulent pas être mis de côté pour le passage de l’ETG et veulent obtenir de la part du ministère une entrée sur le portail des opérateurs privés officialisés. Dans un souci d’augmentation du coût du permis de conduire suite aux présentations répétées, le CNPA requiert vivement une possibilité d’inscription collective au nom des auto-écoles. Si les requêtes du CNPA ne sont pas validées par le ministre de l’intérieur, une manifestation nationale sera organisée le 29 février dans les villes de Paris, Lyon, Angers et Toulouse en métropole ainsi que dans les DOM.