A l’instar de la série américaine K 2000 dans les années 80 où la voiture de David Hasselhoff était pratiquement autonome, les véhicules modernes suivent son exemple. Les constructeurs utilisent les dernières technologies pour améliorer les dispositifs de sécurité passive et envisager ceux de la sécurité active. L’objectif est avoué : diminuer fortement les risques d’accident. Cette volonté s’appuie sur des chiffres.
En 2013, 3 250 automobilistes sont morts sur les routes françaises. Certes, la moyenne est en baisse avec moins de 17 % d’accidents mortels depuis 2010, mais c’est toujours trop. Nissan et Volvo l’ont compris. Ils ont promis de ne plus enregistrer de décès ou de blessés graves à bord de leurs voitures en 2020. Un pacte ambitieux et louable. Ce qui induit des voitures plus sécurisées qui permettront entre autre, de préserver les passagers en cas de collision.
Les constructeurs annoncent des dispositifs qui reposeront sur la connectivité et des systèmes d’aide à la conduite intelligents. Le conducteur mesurera ainsi en direct l’état de sa voiture (état et pression des pneus, niveau des huiles, etc.). Grâce aux équipements tels que l’ABS (antiblocage des roues lors du freinage) et l’ESP (anti-dérapage), les risques sont limités. Autre équipement qui rassure, le freinage d’urgence autonome se déclenche en cas de collision imminente. D’autres véhicules sont pourvus du régulateur de vitesse adaptatif (ACC) qui offre l’avantage de garder la distance de sécurité avec la voiture de devant. Plus communs, les systèmes de « lane keeping » préviennent par une vibration au volant ou sur la ceinture, du franchissement de ligne du véhicule, notamment sur l’autoroute.
Quand on vous parlait de K 2000 et de science-fiction, le présent s’y rapproche avec le renfort de caméras, de capteurs ultrasons et autres radars. Reliés à des ordinateurs sophistiqués, ils perçoivent l’environnement routier de la voiture !