Il fallait y penser et surtout, y trouver un intérêt. La voiture sans chauffeur est en préparation du côté de la Silicon Valley. Ce projet né de l’imagination de Google, est le fruit d’un partenariat avec Bosch, Continental et Delphi. Des fournisseurs inhabituels dans l’univers de l’automobile. Encore plus surprenant, la majeure partie de la technologie est issue d’Original Equipment Manufecturers, un sous-traitant de taille.
Les grands constructeurs internationaux suivent avec intérêt le duel que se livrent Google et Apple dans le secteur automobile. Si Google teste une voiture sans chauffeur équipée de capteurs Bosch, Apple prépare la réplique. Un projet intitulé Titan. Le géant américain mobilise plusieurs centaines de techniciens triés sur le volet et le résultat escompté serait à la mesure de la réputation d’Apple.
Autre scoop en provenance des États-Unis, la Silicon Valley investit Détroit. Une occupation symbolique dans une ville liée depuis longtemps à l’industrie automobile. Grâce à des logiciels nés du génie de chercheurs enrôlés chez Google et Apple, il faut s’attendre à voir débarquer dans les concessions d’ici quelques années, des véhicules de plus en plus intelligents. Visionnaire, Marc Andreessen, célèbre capital-risqueur, avait prévenu en 2011: «le software mange le monde.» C’est en bonne voie! Les fournisseurs tels que Bosch, Denso et Continental l’ont compris. Ils misent énormément sur la recherche pour améliorer l’électronique et l’automatisation des voitures. A titre d’exemple, la division Mobilité de Bosch emploie 34000 ingénieurs. Un tiers d’entre eux travaillent sur les logiciels. Désormais, ce sont les logiciels, l’électronique et l’automatisation qui mènent le jeu. Nos voitures seront équipées d’ordinateurs qui assisteront le chauffeur au volant, au lieu de le remplacer. En attendant mieux…