Capables de flasher dans les deux sens et de mesurer exactement votre vitesse, les nouveaux radars mobiles sont redoutables. 300 000 automobilistes ont été flashés en un an par ces radars embarqués. Ces chiffres proviennent de la délégation interministérielle de la Sécurité Routière. Encouragé par ces résultats, le gouvernement veut doubler le nombre de véhicules d’ici la fin de l’année, soit de 99 à 200.
Cent autres radars mobiles s’ajouteront à cette flotte en 2015. Ils sont indétectables à bord de Renault Mégane, de Peugeot 208 et depuis peu, de Berlingo. En toile de fond, ces radars mobiles sont destinés à remplacer les radars fixes devenus moins performants d’après Henri Prévost, délégué interministériel adjoint à la Sécurité Routière. Il est vrai que les automobilistes qui les connaissent, ralentissent à leur approche. Les radars embarqués ne jouent pas la transparence.
Mais que l’on se rassure ! Toutes les infractions ne sont pas toujours verbalisées car il arrive que ces radars mobiles ne parviennent pas à photographier correctement les plaques d’immatriculation. Les contrevenants accrochés par ces radars mobiles sont généralement auteurs de «petits» excès de vitesse. 90 % d’entre eux sont sanctionnés en raison de dépassement de vitesses mesurées de 10 à 30 km/h au-dessus de la vitesse autorisée, et 9 % roulent à des vitesses dépassant de 30 à 60 km/h.