Devant le déséquilibre financier des transports urbains, la Cour des comptes opte pour une remise en question de la tarification. Il est vrai que la balance penche du mauvais côté. Les bus, métros et tramways ne sont pas rentables. Le coût du personnel semble être la cause principale de ce déficit. Regardons de plus près la source du «mal». D’après la Cour des comptes, « Les conditions de travail sont accommodantes », et les employés travaillent souvent moins de 35 heures par semaine, du moins pour environ 40% d’entre eux dans certaines régions. Le taux d’absentéisme très important, n’est également pas étranger au problème. Cet aréopage de privilégiés profite aussi de salaires qui progressent plus vite que le cour de l’inflation.
Ne cherchez pas plus loin une des principales causes du déséquilibre financier des transports urbains nationaux. Quel remède docteur? Les têtes pensantes de la Cour des comptes souhaitent optimiser la productivité du personnel et augmenter les tarifs des usagers sachant que les transports urbains coûtent cher aux collectivités locales. La somme de 113 euros par habitant en moyenne, est avancée par la Cour des comptes. Cette facture s’est alourdie tout au long de la dernière décennie. Ce qui explique la grande résolution de bientôt augmenter les prix des billets, réorganiser les réseaux de transport qui verront certaines lignes supprimées (celles qui sont peu empruntées) et déclarer la guerre aux fraudeurs. C’est à ce prix que les transports urbains deviendront rentables