C’est dans l’air et dans tous les sens serait-on tenté d’écrire. Face à la pollution en perpétuelle augmentation, les villes entendent combattre ce fléau par des mesures drastiques. Outre les mesures préfectorales en cas de pics de pollution, les maires des villes de plus 100 000 habitants pourront prochainement instaurer des zones interdites à la circulation aux véhicules à moteur. L’objectif étant d’améliorer la qualité de l’air dans les zones sensibles.
La lutte contre la pollution atmosphérique passe en priorité par la réduction des émissions de particules et d’oxydes d’azote émises par les moteurs. Elle s’appuie sur l’exemple des voisins européens qui ont déjà mis en ?uvre ces zones d’actions prioritaires pour l’air, appelées ZAPA.
Si ce projet de loi passe, les maires auront libre choix d’appliquer ces zones d’actions prioritaires pour l’air. Ils devront composer avec les réalités du terrain et les catégories de véhicules concernées. L’objectif envisagé par le ministère de l’Ecologie est une économie de 360 millions d’euros sur trois ans. Somme correspondant à l’impact sanitaire des émissions de polluants évitées. La qualité de l’air et la santé de nos poumons n’ont pas de prix diront les écologistes. Les conducteurs ne partageront pas forcément leur avis car la mise en place des zones de restrictions de circulation pourrait entraîner des difficultés d’acceptation sociale d’après le ministère de l’écologie. Celui-ci entend compenser ces problèmes par la mise en place de la prime à la conversion des véhicules.
Autant de projets qui attendent confirmation et qui démontrent que les voitures électriques ont un bel avenir.